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Anatomy of Freedom
1ière partie
Anatomy of Freedom
Nous souhaitons avec Hamza Damra proposer cette nouvelle création Anatomy of Freedom dont l’inspiration émane du travail chorégraphique engagé depuis 2018 avec des danseurs urbains de toutes nationalités.
Cette création est une variation sur la célébration du corps engagé, du corps en lutte et sur la transcendance que celui-ci peut permettre. En nous associant, nous souhaitons aller plus loin dans le croisement de nos disciplines et de nos parcours respectifs. Croiser la démarche artistique éprouvée depuis 26 ans par la Cie NGC 25 à celle de la danse urbaine et donc du travail d’Hamza Damra, danseur repéré dans « Salam » et aujourd’hui jeune chorégraphe.
Nous serons au plus proche des corps et des engagements de chaque danseur revendiquant danser pour « la liberté ». Danseurs palestiniens ou non, nous souhaitons nous détacher du seul conflit israélo-palestinien, afin de chercher de façon universelle le rapport au corps et à la Liberté. Le point commun de ces danseurs c’est leur culture Hip-Hop et leur engagement à l’éprouver et à la faire vivre. Filles et garçons défendront ce travail corporel ainsi que le propos.
Véhicule de libération, en métamorphose permanente, le corps est l’outil de notre volonté et de nos désirs. C’est ce que raconte « Anatomy of freedom ». Nos corps sont le reflet de nos histoires : ils sont les incarnations des jeux de pouvoir entre les dominants et les dominés. Miroirs de nos âmes et de nos combats intimes, ils révèlent l’universel combat pour la vie. Il reflètera sans surprise l’engagement et le combat au quotidien pour défendre la notion d’identité. Ce sont des corps dansant en lutte.
Une mutation permanente, en perpétuel désintégration et régénérescence, nos corps créent ce panel d’états subtils propices à la recherche chorégraphique. La poésie y est divinement cruelle portant à merveille les stigmates infinis de l’humanité tout entière.
Cette nouvelle création est à l’image d’un organisme vivant, telle une créature tentaculaire au sein de laquelle chaque interprète serait un membre. Faire un, être une créature, tout en partageant les diversités de nos parcours, et de nos sentiments. La sensualité, la soumission, le combat, l’innocence et la fragilité seront les forces et les armes qui nourriront les intentions de ce nouveau corps multiple dans toutes les étapes de sa mutation vers la Liberté. Cette lutte des corps éperdus, entre humanité et animalité, est une histoire de chair et de vide, de liberté extrême et d’asservissement. Une exploration charnelle et instinctive offrant une apologie de l’organique dans une libération du vivant.
2ième partie
« Les corps affranchis »
Si les philosophes grecs associent le corps à un tombeau par le glissement d’un jeu de mot (le corps se disant « sôma » et le tombeau « sêma »), et affirment que « le corps est le tombeau de l’âme », il n’en reste pas moins certain que ce corps est, par définition, l’incarnation de tout ce que nous sommes.
Mais sommes-nous simplement condamnés à mourir ? Que faire de ce corps éphémère, puissant et vulnérable, vivant et périssable ? « Nul ne sait ce que peut le corps » nous dit Spinoza. Et si le corps était, paradoxalement, le lieu des possibles, le support à un dépassement de notre propre finitude humaine ?
Par le mouvement et par l’expression dansée de notre être profond, le corps s’échappe de sa fonction première vitale et utilitaire. Il devient à ce moment-là la manifestation d’un élan supérieur, d’une volonté libre et puissante. Quand il cesse d’être le moyen de l’action pour devenir l’action elle-même, le corps atteint alors toute sa puissance libératrice et créatrice et nous permet ainsi de devenir pleinement nous-même.
Les Corps affranchis a été écrit par Julie Cloarec-Michaud et chorégraphié par Hervé Maigret avec la participation en improvisation des 5 interprètes d’« Anatomy of Freedom ».

Les Mamans de la Lune
Ce spectacle est un trio féminin à destination du très jeune public et du jeune public : enfants de 12 mois à 5 ans.
« Les Mamans de la Lune » est un voyage musical et chorégraphique dans lequel les 3 femmes s’unissent pour danser et célébrer la Lune. Elles y incarnent, toutes à leur manière, l’imaginaire, le cycle et les diverses facettes de cet astre fascinant.
Dans une scénographie immersive et dans une nuit étoilée, le public contemple, au plus proche, une scène en forme de lune. Les enfants seront accueillis dans un cocon de douceur accompagnés par les vibrations hypnotiques d’un cristallophone joué en direct.
Une aventure sensorielle où la danse nous transporte dans les différentes énergies du cycle de la lune et où la poésie et l’imaginaire nous guideront tout au long du spectacle.

Rose
Elle s’appelle Rose. Elle est petite, douce à la chevelure sauvage et elle pourrait faire penser au printemps…
On la découvre comme prise sur le fait, elle est seule chez elle avec un bouquet à la main, elle danse. Le bouquet, ce sont des roses qu’elle vient de recevoir.
Dans une ambiance intimiste et chaleureuse, elle danse l’émotion que suscite ce cadeau riche de symboles. Rose danse alors cette invitation à la joie, à l’amour, elle danse aussi le voyage et le souvenir de son pays lointain : l’Équateur qui produit et exporte cette fleur en quantité. Ce solo est un moment de fraicheur, un voyage des sens ou mouvement et parfum se mêlent avec justesse pour éveiller, pour réveiller le sensible.

Hop Hop Hop
« Hop Hop Hop » est une pièce chorégraphique satirique. Elle traite du vieillissement, de l’obsolescence des corps, sur un ton incisif et avec un esprit rock’n roll.
Le grand-âge peut apparaître comme une notion abstraite. Or, être vieux, ça s’incarne. Car la vieillesse nous prend au corps, elle nous limite, nous réduit, nous restreint, nous diminue. Incarner la vieillesse par la danse nous permet de la vivre à tout moment, de l’anticiper, d’aller la chercher bien plutôt que d’attendre qu’elle nous tombe dessus.
Cette pièce qui marque les 25 ans de création de la compagnie NGC 25 nous invite à affronter ces peurs à la fois si intimes mais pourtant tout autant universelles que nous connaissons tous, pour en faire une force de vie, une création pour rire et pleurer, un élan vers notre humanité .
10 danseurs sur scène : 6 femmes et 4 hommes, de 20 à 52 ans, tous en métamorphose vers la vieillesse.
L’univers musical d’Elvis Presley apporte ce contraste des tons dont la pièce est porteuse. Une musique tout à la fois sensuelle, qui touche au corps, et dynamique, qui les anime, donne à cette pièce chorégraphique son double enjeu : toucher nos esprits et nos corps par le contraste du sérieux du thème et la joie légère du ton qui l’aborde afin de célébrer nos lendemains souhaités.

Kern, une insolite rencontre
Au coin d’une rue, sur une place, dans un parc ou dans un jardin, une surprenante invitation vous attend. Hors du temps, une douce musique ancienne nous guide sur le lieu de la rencontre. Kern, dont le nom celtique fait référence au cerf et à ses bois, est incarné par deux danseurs sortant tout droit des contes mythologiques et de l’imaginaire. Majestueux, sensuels et puissants, les deux personnages mi-cerfs mi-humains entament une danse qui célèbre la Nature, la beauté et l’harmonie retrouvées entre deux mondes: celui des hommes et celui des animaux. Une utopique symbiose qui nous plonge dans un rêve enchanté, accompagné par le son intime de la viole de gambe.
Kern, une insolite rencontre qui vous guidera peut-être vers votre animal totem…
Hervé Maigret

Le Syndrome de Pénélope
NOTE D’INTENTION
Le projet est de réunir sur scène huit femmes que j’ai croisées au cours de mes différentes expériences artistiques, en France et ailleurs : une équatorienne, une suédoise, six françaises, dont une chanteuse et une philosophe. Sur scène ces huit interprètes, qui viennent d’horizons différents, nous livrent leurs histoires et l’énergie féminine de leurs époques, de leurs cultures, de leurs visions du monde. A la fois puissante et fragile, paradoxale et féministe, la matière gestuelle et corporelle nous offre leur personnalité propre en dégageant leur rage de se battre et d’exister dans une société encore marquée du sceau de l’homme. Entre jeu et sérieux, force et finesse, douceur et urgence, ces femmes croisent leurs expériences, leurs désirs et leurs rejets. Avec leur propre langage, qu’il passe par le corps, la parole ou la musique, elles se confrontent chacune à leurs cultures, à leurs croyances, à leurs doutes, à leurs espoirs, à l’image qu’elles se sont construite pour vivre, pour danser, pour exister dans la société d’aujourd’hui.
Sur le plateau, nous les découvrons seules dans leur quotidien exacerbé. Elles se livrent, elles se moquent, elles débattent sur la condition des femmes, sur leurs luttes, sur l’image de la femme, sur son ultra-féminisation, sur sa masculinisation. Ce sont autant d’autoportraits qui forment un album qui fixe le temps, un espace, un moment, une réalité. La rencontre incertaine finit par exploser comme un jeu absurde devant le public.
La scénographie est épurée : quelques fils tendus et posés, des chaises et un micro. Sur le plateau les fils tracent des espaces. Ces lignes sont autant de chemins et de dimensions connus ou inexplorés. Ce sont des espaces du quotidien mais aussi des mondes utopiques, des possibles infinis. Les frontières se floutent, les fils s’entremêlent et le tissage devient vivant. La toile se construit, se modifie, prend forme et devient une formidable aire de jeu et de création. Elle invite autant à la rencontre qu’à l’isolement et à l’introspection.
Hervé Maigret – Chorégraphe