Créations
Roméo & Juliette
Est-il encore possible de réinventer Roméo & Juliette ? Et si Roméo & Juliette n’étaient pas deux adolescents mais des adultes vieillissants ?
C’est en 1989, au début de son parcours, qu’Hervé Maigret rencontre l’œuvre classique « Roméo et Juliette ». Il commence alors comme jeune figurant danseur à l’Opéra Garnier dans la version de Rodolphe Noureev. Après avoir vécu et traversé cette œuvre narrative, il souhaite aujourd’hui la déstructurer, à travers une autre lecture, pour en faire ressortir une force nouvelle. Il explore alors une nouvelle démarche chorégraphique. Sa gestuelle construite depuis 17 ans l’invite ici à une prise de risque.
Sur un plateau nu, le couple d’adolescents amoureux est incarné par deux danseurs âgés de 50 et 60 ans. La réécriture à partir d’une déconstruction de la narration explore les thèmes du temps et de la mort, deux composantes fortes de l’œuvre. La danse ne sera donc pas là pour raconter l’ « histoire » mais pour explorer la matière de l’ « histoire ».
Pascal Allio dans le rôle de Roméo et Christine Labadie dans le rôle de Juliette seront accompagnés par 6 autres danseurs de la Cie ngc25, qui incarnent leurs familles sans logique de personnage et opposent le duo au groupe constitué. Hervé Maigret et son équipe proposent cette nouvelle version chorégraphique de la tragédie de William Shakespeare sur l’œuvre musicale de S. Prokofiev, adaptée pour une durée d’1h10.
Roméo & Juliette - © Jef Rabillon
La danse du présent
Résumé
Il n’est pas question ici d’aller faire un spectacle de danse mais d’aller partager un moment d’intimité chaleureuse avec les résidents. Cette proposition autour de la danse contemporaine vise à apporter de la poésie, à transformer un instant l’espace, l’air, le relationnel et mettre les personnes en état de « regardant » afin de vivre un moment autrement.
La Danse du présent est un temps donné où la suspension du jugement a toute sa place, où un regard égalitaire est posé sur l’Être Humain au sens noble du terme afin que le/la résident(e) retrouve, le temps d’une danse, sa Dignité.
Cela n’est pas de l’Art thérapie mais une petite bulle positive ancrée dans la réalité des résidents qui n’ont, pour la plupart, plus de passé de par la perte des souvenirs et encore moins de projection vers un futur. Cet instant intimiste leur donne la possibilité, le temps de cet échange, de vivre leur corps comme réalité vécue, d’être « ici et maintenant ».
La Danse du présent capte l’attention des personnes, les amenant à un état de présence à soi et à leur environnement immédiat.
Durant l’intervention, les résidents sont amenés à interagir, selon leur souhait, avec les danseurs. Ces derniers entrent en interaction avec les personnes qui les environnent, créant alors des instants de complicité et faisant appel à la sensibilité de chacun.
Dossier : La Danse du présent dossier
Bigus, l’alchimiste
Résumé
Un champ d’honneurs
Résumé
Serge Crampon passe de l’atelier à la scène et associe le chorégraphe et danseur Hervé Maigret à son travail de plasticien pour illustrer la genèse de son exposition éponyme « Un champ d’honneurs ».
Il était une fois un verger, formé à la main au fil de dix- neuf années d’attention et de soins. Les arbres avaient connu les fleurs, les feuilles, les fruits, et aujourd’hui ils n’étaient que bois mort encore vert. Branches et souches mêlées jonchaient le sol blessé. Il n’était plus qu’un champ de bataille, un champ de ruines, un champ d’honneurs aussi…
“Il y a un entre-temps entre le premier pas et le second pas dans la marche en avant.
L’imaginaire de l’artiste s’y déploie, désireux de voir les choses autrement. Ces arbres délaissés prennent alors une dimension esthétique, et la perception de leurs formes change en pénétrant un territoire autre que Serge Crampon compose en les mettant en scène.”
Dans le déplacement et l’interprétation qu’il impose à ces formes déchues, il révèle au coeur de la friche une improbable présence humaine. Le souffle de la mémoire prend alors la forme d’un engagement corporel dans lequel sa passion pour la danse trouve un écho à sa technique gestuelle.
Catherine Plassart – 2011
Confi’Danse
Résumé
Confi’danse est une conférence dansée par Nathalie Licastro.
Dans une expression tout à la fois théâtrale et chorégraphique, nathalie nous confiera la chronologie de la danse. Avec habilité et humour, Cette conférencière « improvisée », nous donnera les repères essentiels à une bonne compréhension de son art. En balayant les différents courants de la danse et quelques anecdotes, elle n’hésitera pas avec talent à illustrer ses propos par quelques démonstrations colorées….
Il y a toujours des mouches dans les bars…
Résumé
Il y a toujours des mouches dans les bars… est un huit-clos chorégraphique pour quatre danseurs réunis dans un espace étrange, un lieu sans âme propice à l’introspection, la réflexion, l’humour et la poésie.
Tous attendent, solitaires, que quelque chose se passe.
Ils sont humains et pourtant leurs gestes, leurs énergies ont quelque chose d’animal, de végétal, de minéral. Ils semblent hors du temps, leurs instincts répondent à d’autres forces.
Le cycle naturel de la vie les anime. Celui du soleil et de la lune, du visible et de l’invisible, du plus et du moins.
Ces quatre personnages se font l’écho des saisons qui défilent. Ils sont guidés par la danse et les images vidéos, reflet de cette nature en constante métamorphose.
Arborescence
Résumé
L’arbre fascine.
Il fascine par sa grandeur et sa longévité, par sa résistance, sa forme ou sa couleur.
Arborescence est une création chorégraphique pour 5 interprètes, présentée in situ dans un coin de jardin ou au détour d’un site patrimonial.
La danse s’écrit autour d’un arbre remarquable, l’arbre comme axe, comme source d’inspiration, comme ami, comme parent.
L’arbre qui danse devient ainsi une invitation à l’intimité entre le lieu qu’il occupe et le public.
En cercle, debout, au sol, en appui, seul, à deux, à trois ou en groupe, la chorégraphie prend son essence dans chaque espace pour transmettre l’ineffable histoire qui lie l’Homme à l’arbre ou l’arbre à l’Homme…
GK3 et son bal Moderne
Résumé
Vaste thème de la masculinité dans le reflet de quatre hommes réunis autour d’un juke-box pour passer en revue leurs morceaux fétiches, prétextes au jeu et à la provocation.
Sur fond musical des années 60 à 70, trois générations se croisent autour de cet objet mythique qu’est le juke-box, rappelant à chacun des souvenirs transmis au fil des années.
A travers les jeux du machisme et de la virilité, c’est avant tout la complicité qui apparaît dans une danse qui a su garder trace de la jeunesse. Puis, comme une séquence qui se répète, ce sont deux hommes plus âgés qui les chassent à leur tout. Reflet des années qui passent, l’être masculin s’épanouit devant nos yeux et devant les quatre autres danseurs.
Une vraie leçon sur les codes masculins !
LE BAL MODERNE [créé en mai 2007]
Durée : variable en fonction du programme de la soirée
C’est avec l’envie de prolonger le moment passé avec le public autour de Génération kadors et de GK3 qu’Hervé Maigret imagine un Bal Moderne pour poursuivre la soirée de façon conviviale dans un temps d’échange informel autour de la danse.
En toute simplicité, le public est invité à rejoindre « La piste des Kadors » sur des musiques des années 60 à 70, ce temps de bal entre-coupé de trois ou quatre moments de danse collective dirigés par les interprètes du spectacle.
Citadelle
Résumé
Citadelle est une pièce épurée, où les corps livrés révèlent la matière charnelle du « duo ».
Les chairs imposent une gestuelle sincère cherchant à faire vibrer les âmes pour une chorégraphie qui respire l’amour, le désir, le danger, l’impossibilité, l’espérance et l’envol.
Les danseurs sont accompagnés d’une chanteuse lyrique. Présence sensible discrète, le son de sa voix guide les deux amants au-delà des époques et du temps.
Duo Chorégraphique accompagné d’une chanteuse lyrique.
Co-Produit avec “l’EPCC ONYX – La Carrière”, scène conventionnée danse de Saint-Herblain et Musique et Danse en Loire Atlantique [Biennale Transcendanse].
Elle a reçu le soutien en accueil – résidence de création du Théâtre Quartier Libre d’Ancenis, du Théâtre de Bligny, du Théâtre de Bressuire, du Centre Culturel Le Carroi de La Flèche, du Département Danse du Conservatoire à rayonnement départemental de Saint-Nazaire et du Champilambart de Vallet.